Media Tempestas (2)

Après une petite pause bien méritée d'une semaine suite à mon dernier billet, je suis de retour dans le sillage de ma résolution du début de l'année 2013.

L'idée est toujours la même.

Identifier des sources d'information présentes sur le web qui puisse permettre d'éclairer trois objets:

ce qui se passe ailleurs dans le monde (à l'extérieur du Canada) ;
ce qui se déroule au Canada (et non strictement ce qui se passe au Québec);
ce qui se dit d'intelligent sur les médias et leur fonctionnement.

Pour la seconde (et dernière fois) j'émigre vers une autre plateforme pour poursuivre et terminer mon expérience médiatique via les billets de blogues reliés à mon pseudo : aquaplanant.

Jusqu'ici alimenté par mon compte twitter afin d'avoir des pistes de réflexion ou des idées de recherche, j'abandonnerai bientôt le compte en question et cette méthode usagée pour poursuivre mon travail d'observation du monde à travers les médias.

Au début, je croyais pouvoir me contenter de demeurer positif et épingler certaines références virtuelles importantes afin d'éclairer l'actualité sous un jour plus pertinent ou pénétrant, mais je me rends compte que je peux faire beaucoup plus que ça. Et autrement.

Cela dit, il me reste encore 14 jours, soit deux semaines exactement, avant d'arriver à mon 1001 jours/nuits sur ce média social.

Et pour ces deux derniers tours de manège, je vais clore la trilogie actuelle sous le thème de la "tempête médiatique". Un terme qui recoupe ce que des observateurs plus scientifiques de l'information médiatique qualifient d'éclipse médiatique. Le genre de phénomène qui illustre à merveille le fait que la nouvelle jugée importante par les médias est bien souvent une nouvelle qui rejette dans l'ombre une nouvelle ou une histoire bien plus dramatique, bien plus éclairante de notre époque et bien plus importante pour notre avenir commun sur cette planète.

Rien de moins.

Car si on peut concevoir la planète globalement via l'information, la culture et l'économie; il faudra bien un jour concevoir également un moyen politique de VOIR la planète de la même manière. Et d'agir en vue de sa préservation.

Eh oui. Nous n'en sommes plus, selon moi, à l'étape philosophique qui résidait dans cette résolution de changer le monde au lieu de le penser uniquement, mais bien de passer de l'étape du penseur à celle du réformateur à celle du conservateur bienveillant.

Une position philosophique difficile parce qu'elle trempe à la fois dans la foi en un monde meilleur et l'inévitable catastrophe qui découle inévitablement du laisser-aller (ou laissez faire) économique dans lequel l'économisme à tous crins nous entraînent.

Bref, trêve de blabla inutile et abordons le premier segment de ce billet sous le signe du catastrophisme appréhendé.

ce qui se passe ailleurs dans le monde...

Tout d'abord, une dérive technologique qui illustre bien que la catastrophe alimente très bien le progrès technologique et sert encore mieux les intérêts financiers et nationaux de certains pays:

Fukushima: SONT ILS TOUS FOUS?

Puis, on enchaîne avec une tragédie ouvrière et humanitaire au Bangladesh.

Suivie d'un autre type de drame dans le même pays...

Mais sans oublier le combat de cette femme au Pakistan.

Quoique, il y a peut-être un peu d'espoir qui pointe à l'horizon ici:

Les femmes du Maghreb évaluent les progrès réalisés après le Printemps arabe

ce qui se déroule au Canada...

Commençons ce second segment par le changement le plus illusoire, au pays:

Justin et les sables bitumineux

Un point de vue très critique de Stephen Guilbault à l'égard du nouveau chef du PLC.

Puis, abordons ce qui me semble être une attaque frontale continuelle envers la démocratie canadienne.

Tout d'abord, ici.

Puis, ici.

Et encore ici:

Would it hurt our PMs to RESPECT EACH OTHER?

On peut toujours rêver... En tous cas, ce n'est pas encore interdit. Faute d'avoir trouvé le moyen de l'empêcher. Pas par respect pour le rêve. Ou la population.